Valparaiso

Un nom de ville qui évoquera pour certain une vieille chanson d'Indochine (d'ailleurs si quelqu'un pige les paroles, qu'il n'hésite pas à m'expliquer !)... Nous y avons passé une semaine à nous promener entre la baie et les collines qui la surplombent et qui font partie intégrante de la ville. Ce sont d'ailleurs ces collines qui lui donnent tout son charme. Pour y accéder, 15 petits téléphériques ont été mis en place. Mon préféré est de loin le téléphérique Santa Rosa qui une fois en haut offre une magnifique alternative aux escaliers : le toboggan ! On ne s'est pas privé de faire plusieurs tours en rigolant comme des neuneus...

Valparaiso a une réputation de ville Bohême et on a bien compris pourquoi quand nous nous y sommes baladées. La culture y est présente sous toutes ses formes : on trouve beaucoup de petites galeries d'art, de théâtres, d'expos et même un cinéma ! On a sauté sur l'occasion, malgré le choix très restreint des films. Une programmation de cinq films, dont quatre superproductions américaines et un film chilien. Malgré ça, on a cédé à notre big envie de se faire une toile et on s'est enchaîné trois films américains en trois jours. Bon le quatrième c'était Conan, le barbare... il y a un moment où il faut dire stop à la co..... Mais l'art le plus représenté à Valparaiso est de loin l'art mural ! Les tags pour parler plus simplement... et non pas une sorte de mélange entre le canevas et la céramique comme je me l'imaginais avant de savoir ce que c'était... Non, c'est bien moins chiant que le canevas et bien plus rock'n'roll que la céramique ! Ici, il y en a absolument partout du plus moche au plus impressionnant ! Voici les plus beaux, marrants ou étonnants qu'on ait pu voir :

 

Dans les hauteurs de la ville, on peut visiter la maison de Pablo Neruda, un grand poète et homme politique chilien. Sa maison a été conservée avec tous ses objets. La visite s'attarde sur les habitudes de Pablo Neruda lorsqu'il était dans cette maison. Plutôt sympa, mais ça n'apprend rien ni sur son œuvre, ni sur son engagement politique. Je peux maintenant vous dire qu'il aimait manger du poisson dans de la fine vaisselle anglaise et boire du vin dans des grands verres à pied, par contre pour vous parler de son engagement politique, je n'ai plus qu'à consulter wikipédia... Un peu plus tard, en marchant dans les rues toutes en hauteurs et en couleurs de Valparaiso, nous sommes tombées sur Adolfo, un chilien que nous avions rencontré lorsque nous étions en bateau en Amazonie au Brésil, entre Belem et Manaus ! Gros hasard ! Enfin, c'est plutôt lui qui nous est tombé dessus ! Il nous a appelé de loin en hurlant. Bien sûr, on ne l'a pas reconnu tout de suite, on a hésité entre sortir nos bombes lacrymos, et partir en courant lorsqu'il s'est approché. Une fois qu'on s'est décrispé, il nous a fait un big hug et nous a invité à se joindre à lui. Dommage ! J'ai perdu son numéro de téléphone le soir même... C'est dans cette ville que les parents d'Anso nous ont rejointes ! Un grand merci à eux pour nous avoir ramener des affaires de France et un nouvel ordi, pour remplacer celui volé ! On a passé deux jours bien sympas avec eux.

Puis on a filé vers Santiago. C'est ici que nos chemins vont se séparer pour quelques jours : ils filent avec Anso dans le Sud du pays, pendant que je reste à Santiago.

Comments

[Mariey Jean G.P.]

Les courageuses filles reprennent le voyage et le compte-rendu imagé qui s'en suit pour notre plus grand plaisir... merci!
Valparaiso, ville de nos rêves, vous y êtes...bravo! nous vous lirons enchantés. G.P.Jean