14 juin et 15 juin - Découverte de Rio de Janeiro
Nous atterrissons sans problèmes au Brésil, avec une Caro le nez collé au hublot, sourire aux lèvres et une Anso impatiente de sortir de l'avion.
Notre hôte couchsurfer, Bruno, viendra nous chercher à l'aéroport. Heureusement, car c'est l'hiver à Rio, et à 17h, il fait déjà nuit noire ! Durant le trajet, il conduit très vite et parle beaucoup : il nous dira plus tard que la route de l'aéroport traverse des favelas très dangereuses... Bienvenue à Rio ! Entre montagnes et plages, entre quartiers mythiques et favelas redoutées, la ville étend ses tentacules... Photos à l'appui :
Pour notre première journée, nous avons joué la carte de la prudence (dixit Bruno, "You can be shot at every corner", nice !). C'est donc avec un simple sac plastique et lacrymo en poche que nous sommes parties à la découverte de cette ville qui continue de faire rêver à travers le monde. Grâce à notre sens de l'orientation très aigu, nous nous trompons évidemment de bus et atterrissons à Gavea, quartier que nous aurions préféré éviter. Mais, miracle, perdues, nous découvrons la gentillesse des Cariocas : un chauffeur de minibus nous indique le chemin pour se rendre au Corcovado. Ensuite, un jeune nous accoste avec un aimable "May I help you ?" et nous désigne le bus à prendre pour aller voir le Christ surplombant la ville ! Nous voilà donc arrivées sans encombre au Corcovado, nom de la colline abritant "El Cristo Redentor". Il ne fait pas très beau, mais au moins on évite les touristes et l'endroit est (presque) à nous ! La vue est impressionnante et la statue aussi. Pour info, elle est l'œuvre d'un sculpteur français (oui, oui, il est tout de même nécessaire de le préciser, même si l'idée a germé dans l'esprit d'un ingénieur brésilien !) et mesure 30 m de haut, perchée sur une colline d'environ 700 m. La statue pèse 700 tonnes et chaque main pèse 8 tonnes pour 3,20 m. Une grande claque quoi !
Quitte à faire dans le touristique, on a ensuite filé vers Ipanema et Copacabana, the famous amazing beach ! Mais finalement, la Copa pour l'avoir faite, pas si amazing que ça : beau sable et propette mais entourée de buildings, on a vu mieux ! Notre halte n'a pas pu durer bien longtemps, il faut partir avant qu'il ne fasse trop sombre. Un retour plutôt épique dans un minibus improbable ! On s'y entasse avec une douzaine de Cariocas, occupés à regarder une mini-télé accrochée à l'avant du minibus qui diffuse une sorte de show TV à la Oprah Winfrey.